+1-514-59J-25B1

•

,

EP5 RECHERCHE

576

P~2

•

17:28

J

mn
,

Institut de Cardiologie de Montreal
5000 est, Rle B&Jnger, M"'D6aI. aut.. H1T 1ce - Ttl.: (514137&-3330

.....

•

Le 6 decembre 2000

•

.

Monsieur Jean Sergerie
Commandant
Division des services techniques
Section technique
Communaute urbaine de Montreal
4545, rue Hochelaga
Montreal (Quebec)
H1V 1C2
,

,

Cher Monsieur Sergerie, .

....

.

~.

•

",

•

.

•

,

','"•

.-

.

-

•

A votre

demande, nous avons evalue Ie systeme Taser que vous souhaitez
utiliser dans les interventions policieres.· Nous avans rew la documentation
fournie par la compagnie ainsi que les protocoles d'utilisation que vous m'avez
fournis. Mon avis a ete demande en tant qu'expert en cardiologie et en arythmie,
afin de savoir si cet appareil pouvait provoquer des arythmies et/ou causer une
dysfonction d'un pacemaker ou d'un defibrillateur.
•
II existe tres peu de litterature scientifique sur I'utilisation du Taser chez les
humains. Nous pouvons tirer certaines conclusions ~ partir de notre experience
sur ('utilisation des courants electriques chez les patients qui ont des arythmies,
ainsi que notre experience avec les patients qUi rec;oivent des chocs electriques
accidentels. II est clair que Ie courant utilise lors de I'application du Taser est de
beaucoup inferieur des applications qU'on fait en cardiologie clinique lors d'une
procedure qui s'appelle la cardioversion. Celte procedure consiste ~ Iivrer une
decharge electrique qui peut aller jusqu'~ 360 joules afin de retablir un rythme
cardiaque normal. Done, Ie voltage est nettement inferieur
ce que nous
utilisons cliniquement. De plus, vous disposez d'un contrOle sur la duree de
I'application du courant, et iI existe un dispositif de securite qui termine
I'application apras sept secondes. Done, I'application est Iimitee. 5i nous
considerons les expllriences qui ont ete effectuees aupras des humains par la
compagnie Taser, a part quelques problemes locaux assacies au courant, iI n'y a
pas eu d'inductlon d'arythmie maligne lors de "application du Taser. De plus, les
experiences animales fournies par la compagnie demontrent qU'i1 n'y avait pas

a

a

"H6p1ta1 affi/iiJ • /s Facultfl de M6decine de I'Uni'lersile de Montreal"
,It G.:.!. ....

I

,

,

+1-S14-S93-2S81

EPS RECHERCHE

S7& P03

Le 6 decembre 2000
Monsieur Jean Sergerie

17:28

2

eu d'induction d'arythmie maligne chez les animaux sur lesquels Ie Taser a ete
utilise. II existe toujours une possibilite d'induire une arythmie maligne puisque
n'importe quelle d9charge electrique non synchronisee a la frequence cardiaque
peut provoquer des arythmies, mais il semble que ceei est peu probable ou rare.
Nous nous sommeS egalement penches sur la question de la possibilite de
causer un dommage permanent au pacemaker ou au defibrillateur avec eet
appareil. Le pacemaker foumit une stimulation electrique au C<8ur et est utilise
lorsque la frequence cardieque est trop basse ou inexistante. L'application du
Taser pourrait ''tromper'' Ie pacemaker et lui faire· croire que Ie patient avait un
battement cardiaque autonome. Ceei causerait un arr.t temporaire de la
stimulation eardiaque qui, chez certains patients avec une dependance absolue
au pacemaker, pourrait causer une diminution de la frequence cardiaque
importante lors de I'application. Cet effet est temporaire et I'inhibition du
pacemaker cesserait au moment ou on cesse I'application du Taser. Les
probabilites de causer un dommage permanent au pacemaker semblent rare. Le
detibrillateur, lui, agit differemment et presente une decharge electrique pour
traiter des patients qui font une arythmie cardiaque maligne. Dans Ie cas d'un
patient porteur d'un detibrillateur, I'application du Taser pourrait encore une fois
tromper I'appareil et lui faire croire que Ie patient faisait une arythmie maligne, ce
qui entralnerait une decharge electrique du defibrillateur. lei, par contre, Ie
courant electrique per9U par Ie dllfibrillateur est de bas voltage. \I ne peut y avoir
aucun eftet sur Ie dllfibrillateur. Encore une fois, un dommage permanent ill
I'appareil serait peu probable. Nous avons demande I'expertise du service
technique de la compagnie St. Jude Medical pour confirmer ces impressions et
leur lettre estjointe ilia presente.
En consequence, I'induction d'arythmie cardiaque chez un patient avec un cc:eur
sain semble peu probable. Des interactions temporaires peuvent eire causees
chez les patients porteurs de defibrillateur ou de pacemaker mais un dommage
permanent semblerait rare. II semble clair, done, que I'arme Taser, malgre Ie fait
qu'i1 existe una faible possibilite de provoquer des arythmies cardiaques, serait
preferable a d'autres forces peut-etre meurtrieres utilisees pour maitriser des
individus.
Comme j'ai deja mentionne, iI existe tres· peu de Iitterature medicale sur
I'utilisation du Taser. Cependant, je vous fais parvenir des abreges de six
articles medicaux traitant de I'utilisation du Taser et des complications
potentielles. Je voudrais reviser ces articles en detail, afin de voir s'i1 existe
d'autres complications potentielles dont nous devons nous mefier.

..

\\

•

+1-514-59:3-2581

EP5 RECHERCHE

Le 6 decembre 2000
Monsieur Jean Sergene

3

J'ai deja discute avec vous des protocoles de securite que nous devrions utiliser
lorsque Ie Taser est applique. Une connaissance du dossier medical de
I'lndividu, une presence d'ambulanciers et de possibilite de defibrillation, ainsi
qu'une evaluation dans un milieu hospitalier apres Ie choc seraient tous des
dispositifs de sec:unte qui pourraient nous aider, au moins dans les phases
initiales de I'utilisation de celte anne. Une fois que faurai revise les articles dont
je vous ai fait part, je produlrai un rapport final. .
.' .. .
•

,

•

'.,

•

Je vous prie de m'excuser de ces delais cependant, je crois qu'il est neeessaire
d'evaluer toutes les complications potentlelles alns! que toute ·Ia IItter.ature
disponible pour produire un rappor1. complel Nous tenterons de faire ceci dans
les plus brefs delais.
...
Veuillez agreer, Monsieur Sergerie, I'expression de mes sentiments les meilleurs.
•

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.

+1-514-593-2581

EPS RECHERCHE

576 P05

17:29

•

19) ST: JUDE MEDICAL s,_.

15'lOll VIII" Vic.

CA913G
lOO-1lI-3T14

FACSIMILE
To:
Company:
rhoae:
Facsimile:
Number OfPlces
(lnd"dlll, tlds ".,~):

c....

•

Pierre Vie1leux

From:

Jalle B. CIIoa, M.S.
T.....1n1 Scnlea Spedallit

Phoae:

800-712-3"4

Facsimile:
Date:

800.1~722J

SJMCRMD

!19.370-:J869
I

November 11, 1100

Pierre:

Hero is the wrinen response reguding the potentiallnteraetions of air Wei'S and pacemakers.
After discussing with Darwin. we feel that Tachy Tech Services would be better prepared to
provide the wrillen response that you requested reaardiiIa the potential effecu of air tlIMr shocks
on lCD's. I will be more Ibm willing to fotwMd lhelII any infOl'llllltion that I have pIhered. .
Please let me know ifl CllI1 be of any t\uther usillance.

•••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••
. . .
.
..
'
':

•

Thank you for your inquiry reguding the potential interaction between air taserS aDd implanted
cardiac pacemakers.
Anytime an electrical cumnt is applied to the body. th. . is the potential for it to have a
temporary effect on the pacemaker. Cardiac pacemak_ are electronie devices with sensing .
circuits de.sigllecl to detect small electrical signals from inside the he8rl Pacemakers bave the
potmItial to deteel extraneous eIeetric:aI sigDals from SOIIlCCS other tIian the beart aDd can
incorrectly interpret these sillDals a8 inlrinsic activity ofthe heart. the effect could be iJlhibilion
of the paeemaker.lesWting in no output pulse to the peIienl's heart, or reversion to asyncbronous
pacing. This should be a tran~enl effect and when the TASER shocIt ends, the pacemaker
should pace normally.
Of more concern, however. is the potential Cor the 3/8" aeedlepoinl.ofthe air taser could
potentially make eontact wilh the pulse generator ease or the leads upon penetraliOli of the .
patient's body. Iftbis oeculS, the electrical cuneat could then be trliilSmiued directly ftom the
probes to the pulse generator r.aoe and/or the leads. We have not evaluated the wer to see if .
pacer reprogramming or damage would result.. However, we cannot rule olll that possibility.
Thank you for calling SI.Jude Medical Technieal Services. ICyou need additional information
or would like to c1isc:uss this subject further, please call Technical Services at (800) 722-3774.

.,,""'/M<!

''''Uy

TIw UtjOlltlanOlt
in Ihu fi>c4imilc ,....umWIOlt Is /JtmIdIId cmIy for II", .... of lire indIvidIHzI or
a60wr IIIId tltor. pt'opcr/y 'ifill"'" '" «ow III IN 11(11<'."//"" IIIfd ....,.
il(llfm• ." IItttI "
prlviJcpJ. .orrr. ...kIl, andIO<'
1'- tlUcllllVl'f . . . ¥PI1ctllb1, I.... If tJtt ret1dtr o!11UJ .....-willtl It
lire l_rIIIetI or "" /IIIIWIud ,,,,,'''',, yDIl iIft /wreby -ifial ,"'" _
dDtrlbwillol,
dlu_lnot/on, 0<' tbtplitJa_ of ,hll tr""'...../o" "proIIJbiled. If yDIl ""'" ,tIC,md IIW ITIIIfS"Us"'" /It .,or.
pl.GI. i'M4dSofely _lIjo lit by Iflep""'" 0<' /«:$I..IIe. 7'lilInt yDIl.

"".ti
ltD'

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+1-514-593-25Bl

EPS RECHERCHE

576 P06

7\)1

5t JUDE MEDICAL

£lit !Ytlye Ave

S......,...., CA StOM

_"a.a.u

Air Tasers and Patients wittllCDs

17:29

TocIIaIcaI

-

11/28/00

By 'fOOl P\lQjIll. OriDtl!!•..,."

This letter is wriuen to acldzess the potential inlCnll:tions between air tasers anel implanted
cardiovGl1l:T defibrillators aCDI).
ICDs ue eleclronic devices with sensine circuits designed to deteCt small electrical lilllals from
Inside the !leart. ICDs have the potential to detect cxtnllleOus electrical silllais from sources
other than lhe lIean. If lhe signals are 01 sufficient amplitude the device may inapproprialCly
determine IIw these silllals arc cardiac events. As a result, tlte lCD may deliver therapy to lIIe
patient or inhibit bradycardia pacing. Conversely the device may delecllhe extraneous sienal as
.. electrical noise". During the pretence of "noise" the: device ignoces sensed events and paces.
This may cause a prolonged d$ction of a po&elttial taebyurllythmia.
Furtllennore, external enerIY SO\IlCcs, like !he eneqy oucput from tile taseI' electrodes, may reset
the lCD's JIIOII'UIIIt'Cd sellinI'. During • ~ reset the ptOII'IIMIe4 perametcrs are set to
, prcdcrennined
nominal
values
Which
may
DOl
be
clinically
appropriare
tor
Ihe patient.
.
.
.
'

. "
There is also a potelItial for the 3/8" needlepoint of the air wer to phYsically damage some of the
;mplanted hardware. There is a possibility thai tile wer electrode could come in contact with tile
ICD ancIIor 1eadI. If tllia occurs. the lIardware could become damapl and unable to function or
l!le electrical cunenl could then be trII\smilted directly from the electrodes to the ICD and/or
leads IItCI cause damage to the JCI> systmD.
.

If you have Illy further quc:sliona or would like additional infOl'lll81ion. please call Technical

ServiceS II (800) 733-3455.

Todd Pironis
Clinical Engineer
St. Jude Medical
CF.MD Sunnyvale

,

. • • .\ o !

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n...........*tCAl CAl_lAC "".5

• ·....CIM...l.IYI..OH

•

•

+l-5l4-593-2S8l

l7:30

576 P07

EPS RECHERCHE

•

• •••ACTA OBSTETlUCIA ET G\'NJ:COLOGICA SCANDINAVlCA.....
REFERENCE 1 OF 6)
2254516
-Iehl LE
:lettrical inj ury from Tasering and miscarriage.
n: Acta Ob.tet Gyneeol Scand (1"1 Feb) 71(1):111-13
. ..'

:

SSN: 0001·6349
• ease report is presented of a woman who wu "Tuered" by law
enforcement personnel while 11 weeks ptepant. The Tuer (Thomu A.
Swift'. Electric RiOe) is an electronic immobilization ud defeue
weapon that hu been commercially available .mce 1974. The Tuer wu
developed u an alternative to the .31 special handpn. The patient
wu hit with Taer probes in the abdomen and tlte lee. She bepa to
spontaneou.1y miscarry 7 day. later and received a dilatation and
currettap procedure 14 day. later for mcomplete abortion. The ....
wortd'.literature on e1ectricalud lightning injury to pregnant
women is reviewed, and the mechani.m of action of Tuer injury il
discuued. As u.e of the T.ser becomes more com...on, ob$DiW
clinician. may encounter complications from the Tuer more often•
•

•

llStitutional address:
Department of Family Practice and Community Medicine
..'
University of Texas Bealth Scimct Center
Bouston.
.

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+1-514-593-2581

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•

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.~

REFERENCE 3 OF 6)
70'8113

.rdog GJ. Wasserbel'ler J, Schlater T. Baluubramanium S
lectronic gull (Taser iojuries.
1:

ADn Emerg Me (1'87 JaD) 6(1):73-8

,SN: 01'6-0644

'he Taser is an dectrical WcapoD u.ed for immobilizatioD. Two
hUDdred eigbteeD patieats who were .hot by police with a Tuer fo
violeDt or crimiaal bebavior were compared to 11.imBar patieats
.hot by police with .38 Special&. The lODe-term morbidity rate wu
ligaificalldy differeDt for "tuered" victims (0%) aad for those with
baUd woaDds (50%) (P lea thaa .OS). The mortality rate wu abo
lignificaady different betweea "taserecl" victims (1.4%), aad gulllbot
wood victims (50%) (P less thaD .05). Possible complicatiolls
. Issociated with Tuer woaDds iadaded coDtasioRS, abruioRS, and
'.ceratiolll (38%); mild rbabdomyoly.u (1 %); aDd testicular tOrsiOD
(0.5°"). Althougb 48% of "tasered" patients required hOlpi...ilatiOD.
all but ODe wu for a preelistiDg iajury or
chiatric
problem. We condude that Tasers are alively..
beD compared to
shootiag with more coDveatioaal weapoas. .
.
.

------,......,

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+1-514-593-2581

576 P09

EPS RECHERCHE

•

....ANNALS OF EMERGENCY MEDICINE"···
UFERENCE 2 OF ')
1221348

I'BrienDJ
,Ieetronic weapoory-a question ofsafety (published erratum appears
in Ann Emera: Med 1991 Sepjl0(9):1031]
1: AnD Emera Meet (1991 May) 20(5):583-7
~SN:

019'-O(i44

,Iectroaic weapons repreteDt. new duI OfweapoD available to law .
eafoRemeDt and tile lay public:. Althoup these weapoDS have beeIl
available for .everal yean, there Is Inadequate meardI to document
their safety or emeacy. Two of tile most commOD, the TASElland the
stun CUD, are reviewed. The electronic weapoD wu illitially alld .tiD
i. approved by tlae US CODsumer Product Safety CommlslioDj Its
approval wu bued on theoretical calculation. of the physical
eft'eetI of damped siDUSOidal palses, Dot 011 the buis of alliaal or .
human studiei. These devices are widely available and heavily
promoted, despite Hmited research iDto tIleir .afety or efficiency
aad despite reeent aaimal studies dOCDJDentill1 their poteDtial fo!'
lethality.
Ilstitutional address:
Department of Emergency Medicine .
Ulliversity of Loui.ville School of Medicine
Kentucky 40292.
.'

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17:;1l

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+1-514-593-2581

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17:31

P1~

•

U:FERENCE 4 OF 6)
S048800

:OlIcoveEM
he Taser weapon: a Dew emergeacy mediciDe problem.
I: AnD Emera Meet (1'15 Dec) 14(11):1~'
,

;SN: 0196-0644

he Taser i. aa electrical law nforcemeat and selF-defease weapon
that i. being u.ed with increasing frequency. n. weapon is described
and its effects aad ballistic and electrical couideratio.. are
reviewed. Cinical apects ofTuer iDjury, iDdudiDl weapon-Ired
barb injul')', barb removal methods, UQury secoadary to electrical,
curreat, veatrieular fD)ri!I!dOD~ble Interaction• •
iID lanted acemaker. and liljUiiiIJecoDdaI')' to weapo.iDduced Ian.,
are
UI.. aer iDjur!es Ire I Dew and iDcreuiDalY lrequeot
, lDleqeacy medicine problem.

"
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+1-514-593-2581
•

17:31

576 PH

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•

....JOURNAL OF EMERGENCY MEDICINE·....
. U:FERENCE 5 OF 6)
5116574
:oscoveEM
aler clart IOlestioo.
I: J Emera Med (1917 Nov-Dec) 5(6):493-'
;SN: 0736-4679

•

he Taser I. I relatively oew electronic seIf-defen.e aod
immobillzatioo weapoo IIHd by the pablic aod by law enlorcemeot
agelldes. Tuer victims chlracteriltical1y have ao altered mental
statu. due to drul lagestioo or primary pl)'daiatrlc lDae... Au
IlDUpected cue or Tuer-uaociated morbidity, that 01 voIaatll')'
raser dart lalatioo ia a patieat with paraooid delllliollt, is
. reported. Near misllllDapment due to ulamiUarity with the Tuer
Dccurred. RecommendatioDl lor diapo.a aad maaapment are di.culled.
fbe emeraent)' physidan should be aWlre of the p.tendal ofilia
uousual iagestioa.
IstitutloD" addra.:
Departaaeat or Emergent)' Medicine
LAC-USC Medical Center '0033-1084•

-

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..•

•
•

••

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'

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•

•

•

•

I

+1-514-593-2581

•

•

576 P12

EPS RECHERCHE

•

•..·JOURNAL OF FORENSIC SCIENCES....•
U:FERENCE 6 OF 6)
. 12\14780

I

:ornbillm RN, Reddy SK
ffeds of the Tuer in fatalities involving poliee confrontadon
[.ee comments]
1:

J Forensic Sci (1!l\l1 Mar) 36(2):434-8

,SN: 0022-1198
ixteen deaths UlOCiated with tile lI.e of the Taser were tumined.
AI involved yOUDI males who had a history of abuse of controlled
lubstances; all but three were aader the inOuenee of cocaine,
phencyclidine (phenylcycloheJ:)'lplperidine (PCP)], or amphetamine. All
were behavial in a bizarre or unusual fashion which necessitated
, caIIiD. the police. The cause of death wu an overdose of drup in
eleven, lansbot wound. in three, heart disease and Tuer .hoek in
ODe, and an IIndetermiDed cause in one. All were couidered to be
IIDder the influence of PCP by the police at the time of the iDcldent.
AI were unarmed. which wu the reason a Tuer was oed in.tead of a
1D0re lethal weapon. The conclusion reached after evaluadon ofthese
ca... is that th Ta.e
d of Itself does D
se eath,
although it may have eon at to death in one cue.
:omment in: J Forensic Sci 1\192 JIII;37(4):956-8
~egistry

Numben:

tegistry Numben:
:egistry Nllmben:

30o-62-9(Amphetamioe)
SG-36-2(Cocaine)
. 77-1G-l(phencydidine) .

Ilstitutional addres.:
Department oCthe Chief Medical Examiner-Coroner
Los Angeles
CA.
•

-•

•

17:31

,

•

J. ,',

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IlrllJ~

AJ/!4A.

SOMMAIRE
EXECUTIF

.-

ImpiantlltJon
du ptojet pilote
sur I'ut/llaatlon
de l'arme/",.""Id/8I,.
TASER
par l'Unltl technique

Normann Langlois
Inspecteur·chef
Chef de division· services techniques

Ie 19 decembre 2000

,

•

•

Somtn!i'" ex~cutif

•

!

.-,

'~\'4:'o ~

Anne intenn~diai", TASER • e!!?i!!pitota

...'I;'A
, -

~~
...
~

~

L'Unite technique de la nouvelle Section du support tactique et specialise (STS) est une
intervenante de premier plan sur Ie terrain lors des operations a hauts risques impliquant
notamment des personnes suicidaires, barricadees ou en situation de crise qui meltent
leur vie ou celie d'autrui en danger.
Bien que 'e Service de police de la Communaute urbaine de Montreal privilegie la
negociation pour desamorcer ce type de situation, les agents d'intervention de l'Unite
technique (STS) se doivent de maintenir un perimetre inteme durant ces negociations et
peuvent Atre appeles a maitriser ces personnes si la situation I'exige.
Pour ce faire, i1s doivent Atre munis d'armes intermediaires leur permettant d'intervenir
avec un minimum de force.
Actuellement, outre Ie saz lacrymogene CS et Ie Capsicum (poivre de cayenne), l'Unite
technique (STS) utilise "ARWEN 37 et Ie FLASHBALL comme armes intermediaires
pour faire face a ces situations.
II s'agit d'armes tirant des projectiles procurant une force d'impact assez grande pour
oblenlr la soumlsslon du suspect sans avoir a Ie blesser grievement.
1.1

L'ARWEN 37 (Anti Riot Weapon ENfield)
L'ARWEN 37 est un fusil de 37mm pouvant lancer des projectilesrigides appel6s
«billton a energie cinetiquelt qui sont en fait des projectiles de matiere plastique.
Celte arme est utilisee par l'Unite technique (STS) depuis 1987 pour destabiliser
et neutraliser a distance, entre autres, des suspects armes d'armes blanches.
Elle possede une bonne precision jusqu'a 30 metres, ce qui permet de garder
une bonne distance avec Ie suspect. De plus I'arme peut lancer cinq (5)
projectiles sans rechargement.
Elle fut utilisee a 26 reprises depuis 1987 et "on compte qU'un seul accident
grave avec "utilisation de celte arme, soit Ie deces de M. Felipe Ferraro survenu
Ie 26 jUin 1995.
Lors de cet evenement specifique, l'Unite technique etait confrontee Ii une personne
violente souffrant de problemes psychiatriques et armee d'un couteau ainsi que d'un
piolet. Age de plus de 65 ans, maigre de surplus avec une ossature osteoporotique,
monsieur Ferraro avait par surcroit des antecildants cardiaques severes.
La victime etant maigre, sans protection adipeuse, avec les os fragiles, s'est
retrouvee, lorsqu'atleint par les projectiles de plastique de I'ARWEN, avec des
fractures aux cotes qui ont perforees Ie cceur et Ie poumon, entrainant sa mort.

Le 19 d~cemb", 2000

2

l

•

Sommeire elCflculif

Anne inlermddieire TASER • p.!£i!!.pilole

II faut cependant retenir qu'anterieurement, cette arme n'avait entralne que des
blessures superficielles et meme
I'occasion n'avait eu que tres peu d'effet de
neutralisation sur certains individus.

a

1.2

Le FLASHBALL
Depuis "avenement tragique du deces de monsieur Ferraro, l'Unite technique
(STS) utilise maintenant Ie FLASHBALL comme arme intermediaire a courte
distance.
Le FLASHBALL est un fusil de 44 mm, pouvant lancer un projectile de
caoutchouc souple (semblables
une balle de racketball) qui developpe
beaucoup d'energie courte distance mais dont la force diminue rapidement
cause de sa forme ronde

a

a

a.

Le projectile est con9U pour eviter, meme • courte distance, Is penetration sur un
inclividu.
•
C'est une arme fran98ise fabrique. par la compagnie Vemay-Carron qui possede
deux canons pouvant donctirer deux projectiles presque simultanement.
Cette arme est utilise. pour usage. courte distance.
II faut cependant retenir que les essais faits avec Ie FLASHBALL a 5 metres de
distance, les projectiles ant traverse 3 epaisseurs de conglomeres de bois de %
de pouce d'epaisseur.
Les armes intarmediaires FLASHBALL at ARWEN sont done utilisees dans les activites
d'intervention tactiques de l'Unite technique. Elles offrent une alternative efficace no,
policiers 10rsqu'i1s sont confrontes des individus violents et armes.

a

a

Elles font partie integrante des moyens
de I'emploi de la force.

a utiliser dans Ie processus de la problematique

Elles se situent dans la categorie des armes intermediaires, juste avant I'utilisation de
I'arme feu (voir Tableau).

a

II est d'ailleurs important de mentionner que ces armes sont dans la categorie des armes
les moins susceptibles de causer des blessures mortelles (<<less than lethal»), mais qu'll
y aura toujours certains risques a leur utilisation.
De plus, ces annes fonctionnent sur Ie principe de la tolerance
obtenlr la soumission de la personne visee.

a la douleur pour

Or, II arrive que des personnes psychiatrisees ou autres sont insenslbles
douleur, notamment lorsqu'lls sont sous I'influence de stupeflants,
medicaments ou d'alcool.

Le 19 dflcembre 2000

a la
de

3

•

Sommaitoe axflculif

Anna inlannfldiaire TASER - e!!!i!!..pilote

•

Pour arriver a maitriser ces individus violents, munis d'armes autres que des armes a
feu, I'on doit presentement elever Ie niveau de force (ex. tirer plus qu'un projectile) ce qui
augmente d'autant les risques de blessures graves tant pour J'individu que pour les
policiers.

II existe sur Ie marche une anne tres efficace qui ne fonctionne pas sur Ie principe de la
tolerance a la douleur ; iI s'agit de I'anne intennediaire «TASER».
Cette anne fonctionne plutOt sur Ie principe d'impulsions electriques semblables a celles
utilisees par Ie systeme nerveux humain.
Cette impulsion interfere sur Ie systeme neuromusculaire, causant un perte temporaire
du contrOle musculaire pour qui la subit. II s'ensuit une sensation de vertige et une
contracture musculaire qui destabillse la personne.
•

Elle entraine done un arret d'agir instantane d'un individu pennettant de Ie maitriser sans
autre utilisation de la force.
Le TASER (THOMAS A SWIFT'S ELECTRICAL RIFLE)

a

. Le TASER est un pistolet neutralisant qui, lorsqu'actionne, projette
I'aide de
cartouches d'air comprime, deux eJectrosondes ou electrodes rel~es a "appareil par 2
fils electriques extremement fins ayant une portee maximum de 21 pieds.
La tres grande vitesse de projection des electrosondes (160 kmlheure) ne laisse a
I'agresseur pratiquement aucune chance d'esquiver et Ie viseur au laser dont est muni,
cette anne pennet de bien cibler I'indlvidu dangereux.
L'impulsion electrique transmise a la personne visee est de 50 000 volts sur une tres
courte sequence a un amperage tres faible de 26 watts, ce qui est considere comme
extremement securitaire et n'ayant aucun eftet sur Ie muscle cardlaque ou meme sur les
appareils «pacemaker» et defibrillateur. Cette affirmation est d'ailleurs supportee, entre
autres, par "Institut de cardiologie de I'universite d'Ottawa ainsi que par Ie docteur Peter
Guerra, cardiologue a I'lnstitut de cardiologie de Montreal qui a produit une etude a notre
demande.
L'appareil TASER fonctionne a des niveaux de puissance mille fois inferieurs
sont potentiellement dangereux pour "homme.

a ceux qui

La mise en service de "appareil «TASER M-26» a entraine une depense de 1 436 $ pour
"achat de deux appareils supplementaires. La compagnie TASER nous avait deja foumi
gracieusement un appareil M-26. Deux appareils TASER seront utilises dans Ie camion

La 19 dflcambre 2000

4

I
•

Arma inlarmfldiail8 TASER • p~ilote

Sommail8 axflculif
•

d'intervention principal de l'Unite technique et Ie troisieme sera range dans Ie second
camion d'intervention.
Quant aux munitions, nous avons fait I'achat de 90 cartouches d'une portee de 21 pieds
pour une depense de 2 655 $, puisee a m~me Ie bUdget d'operation de la Division des
services techniques. Les cartouches d'une portee de 15 pieds nous furent foumies
gracieusement par la compagnie TASER lors des seances de formation.
En ce qui a trait a la formation, Ie sergent Michel Masse du Module formation et contrOle
de la qualite de l'Unite technique de la Section du support tactique et specialise (STS)
est I'un des trois seuls maltres instructeurs au Canada sur I'utilisation de I'arme
intermediaire TASER et iI fut forme sans frais par les compagnies TASER et
TASERTRON.
Actuellement, tout Ie personnel de l'Unite technique a re{:u une formation de 4 heures
comme eutilisateur» de "appareil eTASER» qui fut dispensee sans frais Ie 9 septembre
1999 a Ottawa par la cpmpagnie Air Taser.
.
L'Unite technique possede donc toute la formation et les equipements necessaires
mise en place du projet pilote.

a la

Depuis pres de 20 ans, Ie eTASER» est utilise par plus d'une centaine de corps policiers
et d'unites correctionnelles au Etats-Unis. Son efficacite comme arme alternative
intermlldiaire a courte distance a ete demontree des milliers de fois.

A ce jour, aucun deces n'est attribuable directement au «TASER».
Au Canada, les services de police de Victoria, Ottawa, Edmonton, la GRC et maintenant
la ville de Toronto, utilisent cette arme intermediaire.
L'utillsatlon du eTASER» represente une option supplementalre dans Ie
continuum de I'usage de la force, se situant en dessous des armes d'impacl, tel
que: I'ARWEN, I. Flasballet mime I. Capsicum.
Ce faisant, I'on rejoint ainsi tout a fait la philosophie du Service de police de la
Communaute urbaine de Montreal quant a "utilisation de la force minimale necessaire.

•

Aucune.

8:".0" INCIDENC'ES-:JURJOiQUESPARtlCUUERES
'
..
-.
. . .. -

...

. "._--~.

.~

' -,

Le «TASER» est une arme prohibee au Canada,

La 19 dflcambl8 2000

5

r
•

•

ArmIJ inlIJrm6diaire TASER • ill!li!!.m1ote

Sommaire ax6culif

•

Cependant, par derogation, selon les dispositions de I'article 92.1 g ou 117.07 du Code
criminel, les policiers sont autorises all avoir en leur possession une telle arme en autant
que leur fonction Ie requiert.

A I'interne,

une seance d'information a ete dispensee Ie 14 novembre dernier aux
intervenants de la Section des crimes majeurs ainsi que des commandants habilites all .
prendre charge des stituations impliquant une personne suicidaire, barricadee ou en
situation de crise afin de bien les informer sur les capacites et les limites de I'appareil
«TASER».

•

Quant aux medias. du strict point de vue operationnel, je ne crois pas opportun a!! ce
stade-ci de faire un point de presse pour annoncer I'acquisition et I'utilisation eventuelle
de cette arme alternative par l'Unite technique (STS).
Cependant, afin d'eviter toute controverse ou distorsion de I'information, une seance
d'information pour Ie personnel de la Section communications - meetias, sera dispensee
les 20 et 21 decembre prochains afin qu'elle soit bien renseignee et documentee sur la
question si elle avait all commenter I'utilisation de I'appareil TASER suite a!! une
intervention de "Unite technique du Support tactique et specialise (STS).

Possedant deja!! la formation appropriee ainsi que les armes et munitions necessaires,
les membres de l'Unite technique sont fins pr6ts
faire usage de cette solution
alternative lors de situations operationnelles. Un projet pilote a done ete mise en place
Ie 15 decembre 2000, pour une duree de six mois.

a

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a

L'Unite technique repond plus de 30 appels annuellement concernant des personnes
armees, barricadees etlou suicidaires ou desequilibrees qui mettent leur ou celie d'autrui
en danger.
Compte tenu de la desinstitutionalisation croissante des personnes eprouvant des
problemes de sante mentale ainsi que du phemomene de pius en plus frequent du
suicide par pollcier interpose (voir note), je crois tres important que les policiers de
l'Unite technique soient outilles d'armes intermediaires leur permettant d'intervenir avec
un minimum de force. Le «TASER» vient s'inserer comme un paller supplementaire
dans Ie modele progressif de I'utilisation de la force.

La 19 d6cembre 2000

6

I
I

,

•

Sommai", exlJculif

Atm. intllllllldiailll

TAS~~

. pmja' pilme

•

Note:

Phenomene reconnu en psychiatrie, comme .phenomene de "homicide
provoque par la victime.. Malgre son nom, iI s'a9lt d'une forme de
suicide. La personne suicidaire provoque un incident et confronte les
pollciers avec une force meurtriere ou ce qui est peryu comme tel aftn
d'obllger ceux-ci 'I'abattre.

La decision dlfflcile de mettre fin • ses jours revient done • quelqu'un
d'autre qu'.la victime elle-mame.
Exemple: L'evenement Pontrouge' I'lie-Bizard.

SUITE A L'APPROBATION DU DIRECTEUR DU SERVICE DE POLICE DE LA
COMMUNAUTE URBAINE DE MONTREAL,

IL EST DECIDE:
•

• d'inclure cette arme dans I'arsenal des equipes d'intervention de la Section technique
• que son utilisation soit regie par une proclldure spllclfique locale tout comme les
annes intennlldiaires ARWEN ET FLASH BAll
• que chaque utilisation fasse I'objet d'un rapport spllciflque circonstance
• que I'on garcle en main un registre statistique complet sur chacune des utilisations du
«TASER»
• que ce registre contienne en autres les informations suivantes :
./
./
./
./
./
./

,

description physique du sujet ineluant
la taille, Ie poids, l'Age et Ie saxe
la tenue vestimentaire
Ie nombre de projectiles tires, la distance, partie de I'organisme atteint
commentaires des autorites medicales
.
commentaires du policier sur I'efficacite de la manoeuvre.

Tableau de la probematique de I'usage de la force tire du modele progressif de
"utilisation de la force, developpe par monsieur Ronald Belanger de I'lnstitut de
police du Quebec.
Photographie de I'appareil TASER M-26
Procedure specifique 073-STS 00-001 sur I'utilisation de I'arme intermed/aire
paralysante TASER

I
Le 19 dlJcemb'" 2000

7

I

,

I

•

•
Sommaif8 axecutif

Arma intarm6dilif8 TASER • P.!9!!JIilota

•

Normann Lan
Inspecteur-chef
Chef de division - services techniques

Icc
p.j.

MM.·

Comm.

M.

•

•

Michel Sarrazin, directeur du Service
Richard McGinnis, directeur adjoint - enqu6tes
Serge Gascon, assistant-dlrecteur - enqu6tes I administration
Marc St-Laurent, assistant-dlrecteur - enqu6tes I gestion operationnelle
Robert SteJean, inspecteur-chef, conseiller - enqu6tes I gestion operationnelle
Yves Charette, inspecteur-chef, adjoint au chef de division - affalres corporatives
Jean Sergerie, chef de section - support tactique et specialise - DST .;'
Andre Durocher, adjoint au chef de section - communications medias
Andre Bouchard, chef de division - crimes majeure
Serge Frenette, chef de division - crime organise
Beniamlno Fusco, chef de divslon - Identification jUdlciaire
Jean-Guy Gagnon, chef de section - enqu6tes - Centre operationnel Sud
Daniel Randall, chef de section· coaching operationnel
Alain Dagenais, analyste en procedes - DPOSB

•

•

Dossier 4235.02

La 19 decembf8 2000

8

r
,
•

,

PROCEDURE SPECIFIQUE
IN_

Le 15 decembre 2000

UTILISATION DE L'ARME INTERMEDIAIRE PARALYSANTE
"TASER"

Lors d'operations demandant la maitrise d'une personne violente, annee au pnlsentant un potentiel de
violence. "objectif doit etre atteint de faliOll securitaire tout en exen;:ant Ie minimum de force necessaire
contre ceUe personne.

I.

CIRCONSTANCE D'UTILISATION
Dans 1'6chelle du continwm de force pr6conise par 18 direction du Service de police de la
Communaute urbaIne de Montr6al, I'usage de rarme paralysante ,.... 51 s1tue entre la n8goclatlon
dans Ie but d'obtenlr la reddltlon de la personne et rutillsation d'armes d'Impacl dans Ie but d'obtenlr sa
soumlssion.
•

II.

PARAM~TRES D'UTIUSATION

Confronte
b18SSU'8S

a une situation aU II dolt maitJ1!Olll' une persome pr8sentant un risque r6ef au pr6sume de

pour elle-m6me au pour

autna avant de falre usage au de permettre rutilisation de I'arme

paralysante "laser", Ie supervlseur du Module technique, en consuIlatIon avec Ie commandant de
Ie cas 6cheant, dolt:

scene

• S'assurer de I'impasse des negociations ;
• S'assurer du bien-fonde de "utilisation de I'arme paralysante "lase'" en evaluant notamment:
Ie potentiel de violence de la personne;
~ I'armement dont dispose ceUe personne;
~ Ie niveau du risque de b1essure que la personna presente;
• les avantages d'utIlisation de rarme paralysante '1ase(' comparatlvement aux annes
d'impaet.
~

•

Considerer les limites intrinseques de I'arme paralysante "laser" et I'environnement immediat
de la personne visee, notamment:
•

~
~
~

la distance a laquelle il peut s'approcher securitairement de la personne;
la presence de matiere inflammable;
Ie risque de blessures secondaires que pourrait occasionner une chute de la personne.

• S'assurer de la presence sur les Iieux d'ambulanciers munis d'un moniteur/defibrillateur au
demander leur presence dans les plus brefs delais ;
•

Evaluer I'etat de sante general de la personne visee, ootamment:
~
~
~

073-STS ~, aoe

en consultant Ie personnel medical sur les lieux;
en s'assurant qu'il passede toute I'information disponible pouvant provenir des proches ou
voisins de la personne relativement a son etat de sante.
tenler de connaitre de la meme f~on, si la personne visee est poneuse d'un defibrillateur
implante ou d'un stimulateur cardiaque (pacemaker).

---------------------1
•

,

I

,

PROCEDURE SPEClFlQUE
IHwaulUf'

Le 15 decembre 2000

unLiSAnON DE L'ARME INTERMEDIAIRE PARALYSANTE
"TASER"

•
III.

ANNUU!

evlter I'utilisatlon du taser sur une femme enceinte.

CONDITIONS O'UTILISATION

Lorsqu'll juge qu'll est approprie de fsire usage de I'arme paralysante 'aser", Ie aupervlaeur du
Module "chnlque s'assure que les directives suivantes soot observees:

,

•

Seul un membre du Module technique ayant rec;u la formation appropriee et dont les
connalssanees ont ete certltlees I*' un InstNctel.r du Module formation et contrOIe de la
quallte de la DMslon des services techniques, est habillte 8 falre 1JS8ge de I'arme paralysante
"-ser" .,

•

L·utIU....ur dolt
~

s'assurer du bon fonctlonnement de I'arme paralysante "'er" en veritlant I'etat de la
batterie et en proc6dant au test de I'arme avant fly Inserer une cartouche;

~ S'8SSl.r8r

•

qu'aucun poIlder presant
Inflammable - ex : cap-stun;

sur les lIeux n'utlllse de poIvre de cayeme de type

famere de ia personne afin de mlnimiser Ie risque de b1essures

~

favoriser un tlr venan! de
aux yeux;

~

Ii la personne vlsee est porteuse d'un defibrillatel.r implante au d'un stImuiateur cardiaque
(pacemaker) :
-

effectuer un t1r de I'arriere au
viser de f~ 8 ce que l'tIIectrosonde superi8l.r8 atteigne ia personne visee sous Ie
sternum.

~

sommer une demiere tois la personne vlsee de se rendre;

~

devant un retus ou un geste menayant de celte personne, deployer un premier- jet
d'eleelrosondes et aellver la decharge electrique jusqu'8 la perte apparente du controle
moteur de celte personne ou pour un maximum de 10 secondes;

~

s'i1 n'obtlent pas sinsl la maitrise de la personne, conliderer Ie premier jet d'electrosondes
inetficace el deployer un deuxieme jet en reactivant la d8charge electrique jusqu'a la perte
apparente du contr6le moteur de la personne visee au pour un maximum de 10 secondes;

~ Ii apres un deuxieme jet d'electrosondes, la personne visee n'a toujours pas perdu son

controle moteur, considerer I'arme inefficace.

On-STS = 1 doc

Pig.

~

dl 4

,

PROCEDURE SPECIFIQUE
1II-..u1l

Le 15 d6cembre 2000

unUSAnON DE L'ARME INTERMEDIAIRE PARALYSANTE
"TASER"

IV.

MAJ'rRiSE OE LA PERSONNE VlSEE

Advenant la perte de contrOle moteur de la personne visee suite au premier au au deuxieme jet
d'8lectrosondes, Ie supervlaeur du Module technique s'assure que les directives suivantes sont
observees:
•

Les policiers charges de maitriser la personne visee dolvent:
• proclider immedlatement au menottage de la persome vlMe confonn6ment aux methodes
enselgn6es;
•

• infonner la persome vlsee que farme paralysante ,..,.. 8 616 uUlls6e at la
son effat n'est que de courte dur6e;

,

que

I'lISSUreI'

• lnfonner Ie persomel medical des sp6clfreatlons techniques du choc 8leclrlque d6l1vr6.

Note:

V.

•

La persome ainsl maitrisee dolt lire vue par un medlcin dans les meilleus d8lais ;

•

SUgg6rer que la personne attelnte ree;oIve un 8lectrocardlogramme surtout 51 elle est porteuse
d'un d6fibrtUateur implant6 au.d'un stImulateur C8I'dIaque (pacemaker).

Une 6Iectrosonde ql.i a p6n6tr6 la peau dolt lire retiree par du persomeI m6dlcal; Ie poIlcier laisse
les 6Iectrosondes en place et coupe Ie iii ia base de celles-cl.

a

RAPPORT O'UTIUSATION
Lor'sqUi I'erme paraiysante ""el" a ete utlllsee, que des 8lectrosondes aient ete deployees au non,

ruUllS8leur dolt completer un rapport d'uUllsation Il)diqU8nt notamment:
•

Une description generale de la persome vlsee et son etal de sante apparent;

•

Le fait qu'U a somme la personne de se reOOre et la reaction de celle-ci;

•

Le fait qu'll a avise celte personne qu'U fera usage de "arme paralysante "laser" devant son
refus d'obtemperer et la reaction de celle.cj;

•

Le fait qu'U s'est assure qu'aucun poIicier present ne fasse usage de poIvre de ceyenne de type
inflammable- ex : cap-stun;

•

La distance Ie separant de la personne visee;

•

L'angle dans laquelle se trouvait la personne par rapport

•

Le nombre de jets d'61eclrosondes deployes:

•

Le nombre de decl1arges eleClnques utilisees et leur duree;

•

a lui. Le. de dos, de c6te au de face;

On-STS QO.Ql'I.doc

I

•

.

•

'.

,

PROCEDURESPECWIQUE

.

. . V1IUIUR

Le 15 d6cembre 2000

UTILISATION DE L'ARME INTERMItDIAIRE PARALYSANTE
-TASER-

-:
. .:....:...: - - - - - - . ,

• L'endroll exact aU les 61eclro1cndes ant attelnt la personna;
• SI les electrosondes ant p6netr6la peau OIl non;
• Le type de v6tements portes PII" la persome vlsee;
•

Le cas 6cheant, tnt d8SCl1pt1on des b1l1SSlns prlmaires el secondaIres infligees • la personne
vlsee;

•

Les CClClI'donn6es clu per8OIlIl8I

'.

les lleux;

•

•

L'efllcaclt6 de

r.-me.
\
•

- iIeIvIcas techriques

•

•

onSTS~' doC

.

', ..

'

r

NOTE AU PERSONNEL MEDICAL
•

L'arme intermediaire paralysante "TASER" a ete utilisee pour maitriser eet individu.
L'individu a re~u un courant electrique de:

-

Voltage:
Wattage:
Amperage:
Energie:

50,000 volts
26 watts
.162 amperes
1. 76]oules

Duree de la decharge:
Endroit atteint:

_
;,,_~
.. _ _

Electrode 1:
Electrode 2:

..,...

_

Des recherches approfondies ont ete effectuees depuis plusieurs annees partout en
Amerique du Nord.
De plus, Ie Dr. Peter Guerra de I'lnstitut de cardiologie de Montreal. a evalue toutes les
donnees et juge I'utilisation de cette arme comme etant securitaire et ne presentant que
peu de risques evidents.
Pour la personne, les risques de problemes sont peu probables ou rares, mime si la
personne est porteuse d'un d8fibrillateur implante ou stimulateur cardiaque.
Pour de plus amples informations, veuillez contacter Ie sergent Michel Masse du
Service de police de la Communaute urbaine de Montreal au numero de telephone:
(514) 280-2258

A1tM~~ IN'f~1tMtDIAJ1t~~
MODULE TECHNIQUE

DATE:

_

TYPE D'Bt':NEMENT :

HEURE:

CML

0

_
SUICIDE

NOD'MNEMENT:

0

0

VIOLENT

_

BARRICAD':

0

AUTRE

0

BRBIE DESCRIPTION DE L'MNEMENT:

_

DESCRIPTION: AGE _ _ SEXE

_

GRANDEUR

_

POIDS

_

RACE

_

V.:rEMENTS:

_
,

AAME(S) DU SUSPECT:
~

ARME(S) INTERM':DIAIRE(S) UTIUS':E(S):
TYPE DE MUNITION(S) :

No S':RIE:

_

...;.'.:,.'."

_

DISTANCE:
CONDmONS M.:T.:oJENVlRONNEMENT:

---------------

NOMBRE DE COUPS TIR':S :

NOMBRE DE COUPS AnElNTS :

ENDROIT AnElNT : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ PHOTO :

OUID
•

NON

0

ANGLE DE T1R:
ExAMEN~DICAl:

_
NOM DE L'HOPITALI Ma>eCIN

DESCRIPTION DES BlESSURES :

_

,

COMMENTAIRES DES~UTORrr.:S M':DICALES:

....;..

_

I:TAT MENTAL DU SUSPECT:

_

EFFICACrr.:DE L'ARME:

_

\,

COMMENTAIRES DU POUCIER UTIUSATEUR :

COMMENTAIRESDUSUPE~SEUR:

Noir verso our Taser\

••

-

ARilEIN'I'EIWSJIAlRE p4

...."'J,
..
.. , "

~~I
-

"""

.'J. '~-J..j-

DETAILS PERTINENTS
A)

SOMMATION DE SE RENDRE :

QUI

0

NON

0

R~CTIONS :

B)

AVIs': QU'IL YAURA unuSAnON DE L'ARME PARALYSANTE DEVANT SON REFUS D'OBTEMP':RER

0

R~CnONS :

C)

0

S'EST ASSUR': QU'AUCUN POUCIER NE FERA USAGE DE POIVRE DE CAYENNE (CAPSICUM)
(RE : RISQUES D'INCENDlE)

D)

ANGLE DE nR, C'EST-A-oIRE:

E)

NOMBRE DE JETS DE DARDS ~O~S :

F)

NOMBRE DE D':CHARGES
D~E:

0

DEDOS:

~

.•

\;

. DECO'M:

0

0

DEFACE:

aeCTRIQUES unUES :
•

-------------------------•

G)

INFO. LE PERSONNEL MI!oICAL DES SPB:IFICATIONSoeLA ~CHARGE ':LE;CTRIQ!.l~ EI

....

o

REMISE DU DOCUMENT D'lNFORMAnON
•

.,
H)

P':N.:TRAnON D'UN OU DE PLUSIEURS DARDS DANS LA PEAU :

QUI

0

NON

0

•

I)

CONDITION PHYSIQUEAPPARENTEAPR~S L'unuSAnON:

H)

ENDROITS ATTEINTS (A MARQUER D'UN X)

~

_

"

...

\
\
COPIE CONFORME : DR PETER GUERRA

rf: a\..Voi....etta\Annes intaiiMilu.· Technique.doc

I~STIlUT~ DE CARDIOLOGIE DE Mn-...rl...----------